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Découvrir Onoz > Patrimoine bâti

 

Introduction...


L'église

Description...


Le château de Vîrechatel

 Le château de Virechâtel détruit au XVIIe siècle par Villeroy. Ses vestiges occupent l'extrémité d'une crête. L'accès qui devait être au sud, avait été détaché du reste de la montagne par un profond fossé. Il était protégé sur ses trois autres côtés par de hauts rochers. Il formait un parfait éperon barré.

Ce château avait dû être bâti durant la première moitié du XIIe siècle, en effet, Hugues de Cuiseaux semble être le premier seigneur connu de Virechâtel. Vers l'an 1213, la seigneurie passa tout entière dans le giron de Jean de Monnet. Elle fut cédée par la suite, par mariage ou rachat, à diverses autres familles seigneuriales.

 

Ce château semble avoir été occupé voire ruiné par les troupes de Louis XI, durant les guerres de Bourgogne, comme la plupart des forteresses médiévales jurassiennes en activité à cette époque. Lors de la guerre de dix ans, le château de Virechâtel servit de camp retranché au baron d'Arnans, partisan comtois qui malmenait les contingents franco-suédois. Il fut pris le 24 août de l'année 1639, et fut aussitôt démantelé et brûlé. Ce ne serait que sur les ordres de Louis XIV qu'il aurait été définitivement rasé.

De nos jours, rares sont les vestiges qui nous laissent préjuger de sa grandeur passée. On y distingue cependant les soubassements du donjon, une belle bouche à feu ovale, la poterne partiellement effondrée, une belle petite fenêtre gothique et une partie de la courtine qui borde le précipice au nord / nord-ouest.


La place de la mairie

 

     


La Chartreuse de Vaucluse


La vierge de campitelli

 Sous les règnes de l'empereur Justin, à Constantinople, et de Théodoric, roi des Lombards, en Italie, vivait à Rome Galla, fille du patricien Simmaque. Un jour, le 17 juillet 524, ayant aperçu dans sa chambre une grande lumière qui demeurait suspendue, et ne pouvant comprendre cette merveille, elle courut au Vatican en faire part au saint pape Jean Ier.

Le Pontife se transporta chez elle, accompagné de son cortège ordinaire et d'une foule du peuple. À peine est-il été introduit dans l’appartement de Galla que l’on vit, parmi les rayons de gloire, deux séraphins portant une image peinte à l'or très fin sur un saphir de grande taille représentant Jésus dans les bras de la Sainte Vierge. Les anges s’approchèrent du Pontife, et lui confièrent ce trésor comme un gage de la protection divine dans un temps où la peste dépeuplait toute l'Italie. En effet ce cruel fléau cessa dès ce jour.

  

En mémoire de cette heureuse délivrance et pour honorer le don de dieu, Galla convertit son palais en une église qu’elle fit bâtir avec la dernière magnificence (sous le nom de Sainte Marie in Portieu, aujourd’hui in Campitelli). Elle fit placer l'image miraculeuse dans le lieu même où elle s’était fait voir la première fois, environnée d’une clarté céleste.

Non contente de laisser sa maison à la sainte Vierge qui l’avait choisie pour sa demeure et celle de son divin fils, Galla lui légua encore tous ses biens, et le pape Jean Ier, ayant consacré l’église, y attacha des indulgences et de grands privilèges, confirmés depuis par nombre de ses successeurs. Ce monument de la piété de Galla étant tombé en ruines dans le XIe siècle, Grégoire VII le rétablit et le consacra de nouveau.

La contagion qui fut chassée le jour où descendit la sainte image, reparut en Italie sous le pontificat de Saint Grégoire. Elle causa, jusque dans Rome, des ravages fort rapides. Le Pape se rendit dans l'église où reposait la Vierge miraculeuse, qu'il porta processionnellement dans la Basilique des saints apôtres. Elle en fut rapportée le lendemain, et le mal cessa entièrement. Les papes Galixte III et Adrien VI ont éprouvé le même effet en renouvelant cette pieuse cérémonie; et c’est une chose bien remarquable que Rome ait été délivrée de tous les malheurs qui la menaçaient ou qui l’affligeaient, toutes les fois qu’on s’est adressé à la sainte Vierge, dans son église favorite.

LE REVEREND PERE  ARSENE  ODOARDY

Né en 1652, à Pignerol (Piémont Italien, français de 1631 à 1693) d’un père militaire originaire de Valence, il est élevé à Lyon puis rentre dans les ordres. En 1702 il fit un pèlerinage à Rome aux tombeaux des apôtres. En 1706 il y fit faire une copie de l’image sainte de la vierge de Campitelli sur une tablette de cyprès de dix pouces de haut et sept et demi de large derrière laquelle on lisait les inscriptions latines suivantes "Cette image de la bienheureuse Vierge Marie in Portieu fut peinte sur une tablette de cyprès par Augustino Galpinio, à Carpigna.

Elle toucha l'original dans l’église de Sainte Marie, vulgairement appelée in Campitelli, à Rome, le jour de l’Immaculée Conception huit des ides de décembre. Notre saint père le pape Clément XI la bénit y attachant une indulgence à l’article de la mort, Rome année de la Rédemption du monde MDCCV" et "Cette image que le P. André Odoarchy, pièmontais, fit exécuter à ses frais, a touché l’original et a reçu, avec la bénédiction du pape Clément XI, la faveur d’une indulgence plénière à l'article de la mort pour tous ceux qui la visiteraient pieusement, 8 décembre 1705".

Le révérend Père parcouru alors l'Europe dans l'intérêt de son ordre et pour chercher un asile pour son image. En cours de route il constata des prodiges :

  • à Vienne (Autriche), il pria l'image de sauver des nautoniers de eaux du Danube : cela se produisit ;
  • à proximité de Coblence (Allemagne), l'image dérouta des voleurs.

*        Arrivé à Dole, en 1732, le marquis de Balay lui offrit un terrain à Marigna pour construire une chapelle dédiée à la Vierge de Campitelli. Le roi de France refusa cette possibilité. À Onoz, François Marie du Saix, le Seigneur de Virechâtel et baron d’Arnans (dont la famille était aussi originaire de Pignerol) l'accueillit et lui offrit l’hospitalité dans son château, siège de la mairie actuelle (le château de Virechâtel étant alors en ruine depuis presque un siècle). Le révérend père y habita et déposa sa pieuse image à l’église et vint y prier régulièrement. Le Révérend Père Arsène Odoardy décéda à Onoz le 2 juin 1736.

*        Dès ce moment, le pèlerinage à Notre Dame d’Onoz acquit une grande célébrité et prit une extension extraordinaire. La réputation de sainteté du pieux anachorète s’était étendue de proche en proche jusque dans les contrées voisines. Les prodiges nombreux et éclatants opérés par l’entremise de la céleste Vierge attirèrent l’attention des populations environnantes. La Bresse, la Bourgogne, le Bugey envoyèrent de nombreuses députations à l’autel de la miraculeuse image.

*        Lors de la Révolution, l'image originale fut retirée de l'église (le 24 ventouse l’an second de la république française , c-à-d le 14 mars 1794) et brûlée à Orgelet. On la remplaça par la matrice en cuivre qui servait à réaliser des copies puis, en 1877, par un nouvel original.

PELERINAGE A LA VIERGE

L’origine du pèlerinage à Notre dame d’Onoz parait remonter aux premiers siècles du christianisme. Onoz, avec ses forêts, son lac, ses fontaines autour du monticule où se trouve aujourd’hui l’église était sans doute soumis à l’action druidique, et un sanctuaire fut certainement élevé à la Vierge Immaculée sur les ruines d’un temple consacré aux mystères d’une déesse du paganisme.

 

Le pèlerinage a lieu chaque année à la date du 8 septembre.   


Les bornes historiques

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Les fontaines de Chavia


Le moulin du ruisseau de la Pèle

 


L'ancien café restaurant

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